Autant prévenir de suite ce post n'est pas là pour plomber l'ambiance du blog. D'ailleurs, j'ai longtemps hésité avant de la publier. Entre envie de garder cela pour moi et envie de ne pas déclencher chez certaines personnes une montée de gentillesse envers moi, car finalement le meilleur comportement que j'attends des personnes est : qu'elles restent comme elles sont. Mais finalement, j'ai besoin de l'écrire...
Jeudi dernier j'étais tout de noir vêtu un peu comme Batman, sans la combinaison ultramoulante et les abdos qui déclenchent des crises d'hystérie chez les adolescentes (d'ailleurs, la présentation presse du jeu sous licence était d'un ennui mortel). Direction pour 10h30 l'Église de Saint Saturnin. Non, pas celle du canard, même si elle en a la taille. Sur place, des gens inconnus, des personnes que je n'ai vus qu'une seule fois dans sa vie de nourrisson et que je ne reverrais surement pas...
L'ambiance était très loin de ce qui peut se faire à Miami Beach, et l'arrivée du corbillard n'a rien arrangé. C'était mon grand-père qu'on allait enterrer. Certes je n'avais pas de grand lien d'affection envers lui, mais c'est tout de même lui qui m'avait transmis le virus du train électrique...
La cérémonie passa, puis direction le cimetière pour l'inhumation. Et pendant tout ce temps je ne peux pas m’empêcher de penser qu'il y a cette personne que je connais qui est enfermée dans cette boite. On y passera tous un jour ou l'autre, certains d'ailleurs plus tôt que d'autre. Mais bon cela fait partie de l'imprévisibilité de la vie.
Au final, je crois que les choses les plus marquantes auront été ; d'une part, le fait de voir avec quelle rapidité les gens des pompes funèbres vous descend le cercueil dans le caveau . Le dernier plongeon de votre corps se fera ainsi par des gens rompus à cette routine, vous ne serez qu'un parmi t'en d'autre, une banalité. Etd'autre part les pleurs de la grand-mère qui avait partagé 50 années de mariage.
Après cette matinée qui se finissais sur les coups de 11h30, il a bien fallu reprendre le chemin des révisions...
P.-S. Un site très bien fait, parle de toutes les étapes après la mort, mais j'ai égaré l'URL.
Jeudi dernier j'étais tout de noir vêtu un peu comme Batman, sans la combinaison ultramoulante et les abdos qui déclenchent des crises d'hystérie chez les adolescentes (d'ailleurs, la présentation presse du jeu sous licence était d'un ennui mortel). Direction pour 10h30 l'Église de Saint Saturnin. Non, pas celle du canard, même si elle en a la taille. Sur place, des gens inconnus, des personnes que je n'ai vus qu'une seule fois dans sa vie de nourrisson et que je ne reverrais surement pas...
L'ambiance était très loin de ce qui peut se faire à Miami Beach, et l'arrivée du corbillard n'a rien arrangé. C'était mon grand-père qu'on allait enterrer. Certes je n'avais pas de grand lien d'affection envers lui, mais c'est tout de même lui qui m'avait transmis le virus du train électrique...
La cérémonie passa, puis direction le cimetière pour l'inhumation. Et pendant tout ce temps je ne peux pas m’empêcher de penser qu'il y a cette personne que je connais qui est enfermée dans cette boite. On y passera tous un jour ou l'autre, certains d'ailleurs plus tôt que d'autre. Mais bon cela fait partie de l'imprévisibilité de la vie.
Au final, je crois que les choses les plus marquantes auront été ; d'une part, le fait de voir avec quelle rapidité les gens des pompes funèbres vous descend le cercueil dans le caveau . Le dernier plongeon de votre corps se fera ainsi par des gens rompus à cette routine, vous ne serez qu'un parmi t'en d'autre, une banalité. Etd'autre part les pleurs de la grand-mère qui avait partagé 50 années de mariage.
Après cette matinée qui se finissais sur les coups de 11h30, il a bien fallu reprendre le chemin des révisions...
P.-S. Un site très bien fait, parle de toutes les étapes après la mort, mais j'ai égaré l'URL.
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